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Publié par Marc M

La Marseillaise , l'hymne national , est connue pour être de Rouget de Lisle .

Mais , il n'a écrit que les paroles .La musique a été écrite par un ardennais .

Guillaume NAVOIGILLE , né à Givet en 1745 .

Dans Le Guide Musical, n°33-34 du 23 août & 3 septembre 1863, indique que Guillaume Navoigille est l'auteur de la musique de La Marseillaise. Et il le démontre ainsi:

« Les copies de ces strophes se répandirent avec rapidité : on les chanta sur un air d'opéra qui était alors en vogue, et sur lequel je crois que la poésie fut composée. Une des copies du Chant de guerre de Rouget de l'Isle, parvenue à Paris, tomba entre les mains d'un bon musicien connu sous le nom de Navoigille quoique le sien fût Julien. Ardent républicain, Navoigille s'émut à la lecture de ces vers, et enfanta immédiatement le chant sublime qui leur assura l'immortalité. »

Son frère Julien composa aussi la musique du Te Deum républicain, ou, Chant de victoire : dédié aux soldats français, chanté pour la première fois dans le temple de la municipalité du dixième arrondissement du canton de Paris, 20 germinal an VII .

Claude Joseph Rouget dit de L'isle, souvent appelé Rouget de l'Isle, était un officier français du Génie, poète et auteur dramatique, né le 10 mai 1760 à Lons-le-Saunier, et mort le 26 juin 1836 à Choisy-le-Roi. Il est l'auteur de La Marseillaise et d'autres hymnes moins connus tels que l'Hymne Dithyrambique sur la conjuration de Robespierre et la Révolution du 9 Thermidor .
Sorti de l'École royale du génie de Mézières, il est nommé dans différentes garnisons . Notamment dans l'Armée des Ardennes .....qui remportera ( avec l'Armée du Nord ) la célèbre bataille de Valmy qui sauvera la Révolution Française .

Rouget de Lisle :

Guillaume Navoigille :

Les dates de naissance et de décès de Guillaume Navoigille sont un mystère. Il est actuellement admis aujourd'hui qu'il naquit vers 1745 à Givet et décéda en 1811. Toutefois la bibliographie de l'époque donne des dates différentes : Jean-Baptiste-Joseph Boulliot le fait naitre à Givet le 10 mai 1740 et mourir en 1820 et Aubin-Louis Millin indique, dans son Magasin encyclopédique de 1812 - t.1, qu'il vit alors en Hollande. On hésite encore à décider s'il mourut à Givet ou à Paris.

Son nom même est un mystère : Vers l'an 1755 un noble vénitien nommé Giovanelli, fuyant Venise, vint se réfugier en France. Musicien habile il tirait parti de son talent sous le pseudonyme (et l'anagramme) de Navoigille. Changeant souvent de résidence, il se rendit à Givet où il s'arrêta quelque temps. Ayant reconnu dans Guillaume Joseph, alors âgé de quatorze à quinze ans, des dispositions pour son art il le demanda à ses parents s'engageant à pourvoir à l'avenir de cet enfant. Enfant qu'il adopta lui donnant le nom de Navoigille. Ce qui n’empêcha pas François-Joseph Fétis dans Le Guide Musical, n°33-34 du 23 août & 3 septembre 1863, de prétendre que son nom de famille était Julien.

Le musicien

Il quitta Givet pour étudier la musique à Paris. Plus tard Pierre-Alexandre Monsigny le fit entrer dans la maison du duc d'Orléans. Il s'était fait une réputation honorable comme chef d’orchestre par le talent dont il avait fait preuve en dirigeant celui du Concert de la Loge Olympique.

Bon violoniste il avait établi chez lui une école gratuite de son instrument dont l'élève le plus remarquable fut Alexandre Boucher.

En 1789, il entra comme chef des seconds violons, à l'excellent opéra italien établi au théâtre Feydeau, appelé alors « Théâtre de Monsieur ». Cinq ans après, en 1794 il donna sa démission de cette place et devint le chef d’orchestre du théatre de la "Pantomine nationale" , devenu la « Théâtre de la Cité », jusqu'en 1798, date de la banqueroute de ce théâtre3.

Selon Fétis père, en 1841 : « la banqueroute du directeur le laissa sans emploi et dans une situation peu fortunée. Lorsque Plantade fut choisi, en 1805, pour diriger la musique du roi de Hollande, il fit entrer dans la chapelle de ce prince ses amis Navoigille et son frère. On n'a plus eu de renseignemens sur ces artistes depuis lors. »

En 1863, Fétis père, indique : « […]; la réunion de la Hollande à la France ramena celui-ci à Paris où il mourut au mois de novembre 1811. » En réalité, on le retrouve en 1816, 1817, 1818 et 1819 dans l'état des musiciens de la Chapelle royale dressé par Cherubini, qui le décrit malade et "dans le besoin".

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